James a eu une enfance plutôt banale. Un père, une mère, un frère ainé, une belle maison avec un beau jardin et un chien en prime. Ils n’étaient pas riches, mais ils avaient une bonne vie. Malheureusement, c’est à l’adolescence que les choses se gâchèrent. Il n’avait que 14 ans lorsque son père et son frère périrent dans un accident de la route. Un chauffard ivre avait embouti la voiture dans laquelle ils prenaient place. Son père est mort sur le coup et son frère, quelques heures plus tard sur la table d’opération. Cet accident le révolta au plus haut point. Déjà que ce sale type avait tué la moitié de la famille, voilà que l’argent commençait à manquer. La mère d’James restait à la maison pour s’occuper de la maisonnée et avec le départ soudain de son mari… Sa mère se trouva rapidement un emploi de femme de chambre dans un hôtel d’Auckland, mais ce n’était pas très bien payé. L’argent était dépensé bien plus rapidement qu’il était gagné. C’est en voyant sa mère en larmes qu’James décida qu’il l’aiderait. Ça faisait 3 mois que son père et son frère étaient décédés. Avant, sa mère avait toujours fait attention à le laisser ignorer la situation. C’est à partir de ce jour-là que James décida de se trouver un boulot pour les soirs et les week-end. Malheureusement, encore une fois, l’argent ne rentrait pas assez vite pour payer toutes les factures qui s’empilaient et James dû prendre la décision qui s’imposait. Quitter l’école et se trouver un job mieux rémunéré.

C’était sans compter sur sa mère qui ne voulait absolument rien entendre de voir son fils quitter les bancs d’école. Elle tenait à ce qu’il fasse des études et qu’il aie un bon boulot plus tard. L’adolescent ne savait pas trop vers quoi se diriger, aussi le conseiller d’orientation de son école lui fit-il passer divers tests. A sa grande surprise, tous les tests revenaient avec la même chose: les forces de l’ordre. Si au début, Jim trouvait ça légèrement stupide, plus le temps passait, plus ça l’intéressait. Ne serait-ce que pour faire une différence dans la vie de certaines personnes. Si par ce job il pouvait permettre que des familles aient plus de chances que la sienne, James serait heureux.

Et c’est ce qu’il fit. Après l’académie de police, il se trouva rapidement un poste à Auckland et il travailla d’arrache-pied pour gravir les échelons et finir à la Criminelle. Cependant, les choses tournèrent mal... L’homme qui avait été son partenaire, celui qui l’avait formé sur le terrain lorsqu’il était arrivé à la crim’ était malheureusement mort sous les balles. Ils étaient tombés dans une embuscade et lorsqu’il fut guérit, James décida de quitter son emploi et de voyager. Il avait vu sa vie défiler devant ses yeux et il entendait bien en profiter. Il visita l’Angleterre, la France, l’Espagne, la Grèce, le Portugal… et il aboutit à Venise en Italie. Il adorait la ville et s’y était même fait un petit cercle d’amis grâce à qui il s’était trouvé un petit emploi pour pouvoir avoir de quoi se mettre un toit sur la tête et ne pas trop puiser dans ses économies. Il était garde du corps de temps à autres pour les grosses légumes de la ville. C’était bien payé, pas très dangereux et il s’amusait. James aurait été bête de refuser un tel boulot. Jusqu’au jour où il reçu une drôle de proposition. Un riche armateur voulait l’embaucher pour un contrat de longue durée. Sa mission? Protéger la fille de cet armateur. Tout ce qu’il savait, c’était que des menaces planaient sur la tête de cette Izadora et que son père voulait l’envoyer loin, très loin pour assurer sa sécurité. James accepta le job et lorsque vint le moment de choisir où ils iraient, Jim proposa Auckland. C’était loin de Venise et il connaissait la ville est ses environs comme sa poche parce qu’il y avait passé toute sa vie. Il préférait se battre sur son propre terrain… au besoin.

Bref, aux yeux de James, c’était un job facile et qui lui permettrait de bien gagner sa vie. Et au salaire exorbitant qu’on lui donnait, il avait les moyens d’aider sa mère à joindre les deux bouts en plus d’économiser pour réaliser un de ses vieux rêves: acheter un voilier. Il y avait quand même des façons moins plaisantes de gagner sa vie!